
Oui, dommage! Parce qu’en fin de compte, ces femmes et hommes étaient venus pour servir, rendre service, (certains viennent pour gagner en notoriété ou pour…. autre chose), contribuer à l’essor d’un sport qu’ils ont certainement aimé. Mais qui a fini par leur brûler les ailes et les obliger à plier bagages avec un départ qui ressemble à une retraite en catastrophe. Tout ce qu’ils ont fait au lendemain de leur départ est du domaine de l’oubli.
Ils ont eu le tort de se considérer comme incontournables, nécessaires, éternels. Ils se sont cramponnés à leurs postes au point de transformer la fédération, comme une chasse gardée, que personne n’est en mesure de remettre en question.
En fin de compte, ce long, très long bail, a détruit leur image et précipité leur perte. Parce que dans ce genre de responsabilités aux côtés du savoir-faire, des moyens financiers et des relations, il y a un minimum de logique. On peut répondre à toutes les conditions exigées pour cette fonction, sauf une, qui est en rapport avec la nature humaine. Cette humilité qui vous souffle la sagesse de ressentir le besoin de partir pour céder la place à ceux qui possèdent des qualités, mais qui se retrouvent, au fil des années qui passent, au banc des bannis par la seule volonté de ceux qui accumulent les erreurs, mais refusent de reconnaître leurs torts et de se retirer.
Aucun homme, aucune femme, quelles que soient leurs qualités, ne sont capables de faire ce qu’on attend d’eux durant des décennies. Et si l’on a pensé que le renouvellement des bureaux des fédérations nationales sportives, du Cnot, des associations est nécessaire, c’est pour pouvoir leur injecter du sang neuf, porteur de nouvelles idées. Et non pas du tout pour porter préjudice à quiconque, mais bien pour protéger aussi bien ces entités, chevilles ouvrières d’un sport en éternelle mutation, que ceux qui refusent de partir.
Bon nombre de ceux qui ont été poussés vers la sortie n’ont pas voulu le comprendre. Ils se sont condamnés, malheureusement, à partir par la petite porte.
Dommage.